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👁️  Sélection pour le comité de lecture (Livres accessibles aux lecteurs inscrits) :

📖 TRENTE PROBLÈMES, Manassé Ben Israël

📖 ANTHOLOGIE DE MAÏMONIDE, Leibniz

📖 THIRTY PROBLEMS, Menasseh Ben Israel

📖 ON RESURRECTION, Menasseh Ben Israel

📖 ON DIVINE PROVIDENCE, David Nieto 

📖 TRIUMPHS OF POVERTY, David Nieto

📖 PHILOSOPHICAL CASE, Isaac Orobio

📖 DE LA RESURRECCIÓN, Menashe Ben Israel

📖 DE LA DIVINA PROVIDENCIA, David Nieto

📖 TRIUNFOS DE LA POBREZA, David Nieto

📖 CASO FILOSÓFICO, Isaac Orobio

📖 ANTOLOGÍA DE MAIMÓNIDES, Leibniz

📝  Sélection pour le comité éditorial (Réservée aux commentateurs et aux éditeurs) :

🔒  2024 PALÉOGRAPHIE V2 FR, Aboab

🔒  2024 ÉDITION V.1 FR, Aboab

🔒  2024 ÉDITION  V.1 FR, Almosnino

🔒  2024 ÉDITION  V.2 FR, Almosnino

🔒  2024 ÉDITION  V.3 FR, Almosnino

🔒  2024 EDITION V.1 EN, Almosnino

🔒  2024 EDITION V.2 EN, Almosnino

🔒  2024 EDITION V.3 EN, Almosnino

🔒  2024 EDICIÓN V.1 ES, Almosnino

🔒  2024 EDICIÓN V.2 ES, Almosnino

🔒  2024 EDICIÓN V.3 ES, Almosnino

🔒  2024 PALÉOGRAPHIE V.1 FR, Sforno

🔒  2024 TRADUCTION FR, Orobio 

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✍️ Mission

Depuis la création du premier dépôt légal d’éditeurs par l'Ordonnance Royale de 1537, les conditions à la préservation des livres « dès lors qu'ils sont mis à la disposition d'un public » (art. L. 131-2 du Code du patrimoine) exclurent du champ d'application le patrimoine linguistique des manuscrits non publiés et clandestins, ainsi que les anciens ouvrages en langues régionales ou non territoriales de l’art. 2 de la CPCI (2003). 
Cette exclusion persista après la Révolution française, durant les politiques anticléricales et sécularistes du XIXe et XXe siècles, à l'encontre des congrégations et des communautés, restreignant l'accès aux textes juifs et apologétiques conservés en latin, en judéo-espagnol et dans d'autres langues désormais reconnues comme « langues de France » par la DGLF-LF (2002).

Notre responsabilité en tant qu’organisme dépositaire, en vertu de l’art. 132-3 et sous les conditions de l’art. L 131 du Code de patrimoine, est la collecte, la conservation, et la constitution d’un patrimoine, ainsi que sa diffusion, afin de permettre la consultation, la recherche et l’étude des exégètes perdus dans la mémoire des hommes.

🔭 Vision

Notre vision embrasse le patrimoine immatériel plus vaste d’exégètes négligés, dont les œuvres sont découvertes, restaurées, traduites et partagées, enrichissant ainsi notre compréhension du passé qui surpassa le matérialisme philosophique et secularisme modernes. Elle perpétue, sur les mêmes fondements, la pensée millénaire des auteurs ressuscités qui soutinrent que tout est constitué de formes sans matière, que l'âme et les intelligences existent au-delà du monde physique, et que toutes choses ont non seulement des causes matérielles, ou des causes efficientes popularisées au cours des 300 dernières années par le naturalisme, mais aussi des causes formelles, selon leur conception ; ainsi que des causes finales, traditionnellement attribuées à une puissance ou une intelligence divine.

⚖️ Valeurs 

Pendant des millénaires, les gardiens de la mesorah | מסורה, connus comme exégètes, partagèrent leurs connaissances avec chaque génération. La transmission débuta avec l'exil du Jérémie (v. 650-v. 570  AEC), qui reçut la tradition de Moïse préservée par les anciens Sages, dont ses disciples jetèrent les bases pour les conceptualisations de Platon (v. 428-347 AEC.). Ainsi, Numénius d'Apamée se plaignit : « Mais qu'est-ce que Platon sinon Moïse parlant le grec ? » La Cause première (qui est la cause finale), ses formes sans matière, l'âme, la Providence, le libre arbitre et les attributs divins subirent une élaboration approfondie par Aristote (v. 384-322 AEC.), englobant la métaphysique, les vertus, les catégories, les quatre causes et le Premier Moteur dans la cosmologie. Ses idées contribuèrent, à travers la Rhétorique et l'Éthique, à la tradition pharisienne, à l'approche aggadique de Yohanan ben Zakkaï (v. 0-100 EC), d’Aristobulus d'Alexandrie (v. 181-124 AEC), de Philon le Juif (v 20-50 EC) et aux récits de Flavius Josèphe (v. 0-100 EC), dont la notion de la volonté divine ou de la Providence ne furent pas en contradiction avec le libre arbitre des hommes dans les causes des événements historiques.
Plotin (v. 205-270 AEC) résolut les questions néoplatoniciennes sur l'Un et la création ex-nihilo de l'univers à partir de l'indéfini ou l'infini potentiel manifestant la réalité. Au milieu du déclin de l'Empire romain, Boèce (v. 480- 524 EC) rédigea la Consolation de la Philosophie, qui perdura sans disparaître dans les confins de Byzance, jusqu'à la chute de l'École d’Alexandrie en 641. Ensuite, les exégètes continuèrent du grec à l'arabe, puis de l'arabe au latin et à l'hébreu. Saadia Gaon (882-942 CE) combla le fossé entre le premier millénaire et le second, en mettant l'accent sur l’observation empirique, la compréhension naturelle et la nécessité logique, tout en ravivant la tradition des attributs divins. Ibn Gabirol ou Avicebron, (1022-1070) élucida les substances classiques entre le divin et le monde matériel dans son Fons Vitae ; et Isaac Alfasi (1013-1103) appliqua l'analyse critique, le raisonnement logique et la méthode des contraires, à l'interprétation juridique. Bahya ibn Paquda (vers 1050–1120) réinterpréta les vertus classiques dans son ouvrage Devoirs du Cœur | חובות הלבבות.  Ibn Ezra (1089-1167) développa la tradition dans la civilisation européenne; Joseph Kimhi (1105-1170) tira parti de la linguistique comparative d'Aristote dans son Compendium, et Abraham Ibn Daud (1110-1180) concilia la philosophie et la religion. Maïmonide (1135-1204), fut diffusé dans plus de langues que tout autre auteur du XIIe siècle grâce à Yehuda Al Harizi (1165-1225) et à Samuel ibn Tibbon (1150-1230), qui nous laissa La Langue de la Logique | מילת ההגיון. Gersonide (1288-1344) fit référence à Aristote d'innombrables fois. Joseph ibn Shem-Tov (1380 - 1480) réajusta l'Éthique et les causes finales d’un bien majeur, summum bonum, selon les principes que Joseph Albo (1380–1444) exposa dans son Livre des Principes | ספר העקרים. Isaac Arama (1420-1494) écrivit un commentaire philosophique sur les cinq livres de Moïse, עקידת יצחק | Le Sacrifice d'Isaac, et sur la relation entre la philosophie et la théologie.  Sforno (1475 - 1550), dans son Lumen Gentium, corrigea les commentateurs d'Aristote sur la possibilité d'une Création éternelle, en soutenant que les causes finales aristotéliciennes précédaient les causes matérielles d'une substance. Moïse Almosnino (1515 - 1580) unit le dessein divin de Tikkun HaMiddot (la Rectification de Caractère) avec les Douze vertus. Abraham Cohen de Herrera (1570-1635) résuma les concepts de la théologie scolastique, de la métaphysique, ainsi que de la philosophie naturelle et morale ; et Moïse Raphaël d’Aguilar (1611 – 1679) soutint les dispositifs rhétoriques et les syllogismes de la littérature romaine et grecque classique. Menasseh ben Israël (1617 - 1687) retraça les doctrines de la création, de l'immortalité de l'âme et de la réincarnation. Isaac Orobio de Castro (1617 - 1687) fut le premier critique à remettre en cause la libre pensée moderne et le matérialisme (une position adoptée plus tard par Leibniz en référence à son Certamen Philosophicum). David Nieto (1654 - 1728) mit en garde contre le néologisme naturaliste du terme Nature, avant qu'elle ne remplace l'ancien concept de la Providence divine...
Lorsqu'on compare ces auteurs aux textes matérialistes modernes, ainsi qu'aux déconstructions contemporaines, leurs écrits, éditions et traductions sont encore insuffisants.
Nous sommes dédiés à préserver la continuité du patrimoine immatériel des exégètes en veillant sur leurs biens incorporels qui ont conduit aux idées fondatrices de notre civilisation.

histoire

Vers la fin des années 1620, Manassé ben Israël (1617 - 1687), un homme de lettres d'origine lisboète (selon son origine paternelle), né en France, à La Rochelle (Charente-Maritime) en 1604, fonda notre collection de valeur rétrospective « Veritas è Terra Orietur » ISSN : 3003-8898, qui signifie en latin « la Vérité germera de la terre » ou אמת מארץ תצמח, en allusion à la tradition d’enterrer les textes sacrés inutilisables (car érodés) pour éviter qu'ils soient profanés. Depuis le XVIIe siècle, Manassé s’assura le concours de Isaac Aboab (1605-1693), de Saul Levi Morteira (1596-1660), de Isaac Orobio (1615-1687), ainsi que de plusieurs spécialistes des langues, comme Dionies Vos (1612-1633), Samuel Sorbière (1615-1670), Caspar van Baerle (1584- 1648), inclus dans la collection, pour vulgariser des grands textes classiques, du judaïsme et des sages des Nations, en produisant des traductions vers le bas latin, l'hébreu ibérique et le judéo-espagnol (bien avant la formation de l'Académie royale espagnole qui a reconnu en 2018 l’existence de cette langue romane et du ladino).
L'objectif demeure inchangé depuis lors : parmi plusieurs volumes, la collection compte aujourd'hui avec les premières traductions en langues modernes des œuvres de Manassé Ben Israël sur la Création (1635) et sur la Résurrection des morts (1636). Le premier volume a été mis à disposition sous licence ouverte Creative Commons en 2020 sur Sefaria.org, en partenariat avec Shehakol Inc., qui fait œuvre de diffusion des traductions en anglais aux États-Unis depuis 2018.
Les traductions de la collection continuent à rendre accessibles à tous les manuscrits et fac-similés de l'élite classique, vulgarisés en langues modernes, introduits et parfois préfacés par un spécialiste.
Comme pour Manassé, notre priorité réside dans la traduction, l’édition et la publication de davantage car les éditions critiques n'apporteraient guère plus de valeur ; sans la contextualisation qui a dénaturé l'universalité de la literature depuis 300 ans, nous gardons les mêmes convictions. 

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Dédié en l'honneur de Manassé Ben Israël

La Rochelle, France 1604 - République des Pays-Bas 1657

Nous favorisons les personnes avec Trouble du Spectre Autistique (TSA) intéressées par les langues, en valorisant leurs talents au sein de notre organisation.
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fr.exegetes.org, [ www.exegetes.org ] le site officiel de la collection « Veritas è terra orietur » est un projet à but non lucratif du comité éditorial du Cercle Hilliger, une organisation d'intérêt général en France d'Outre-mer. Numéro SIREN : 893382523 ; Code NAF : 58.11Z ; ISBN indicatif éditeur : 978-2-494509 ; ISSN : 3003-8898
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